Développer un projet de production d’électricité en recueillant l’adhésion des riverains n’est jamais chose facile et la géothermie profonde n’échappe pas à la règle.

Les développeurs de projets (éoliens, solaires, hydroélectriques, géothermiques, nucléaires…) ont souvent à cœur de mener à bien leurs projets et communiquent généralement aisément sur les atouts et la plus-value de leur solution, néanmoins, nous voyons assez peu de communication relative aux craintes suscitées chez les riverains. Pourtant chaque projet à son lot  de contraintes, de dérangements, et de risques, aucune solution n’est sans impact.

Dans le contexte énergétique actuel, nous devons trouver des solutions permettant de produire l’électricité dont nous avons TOUS besoin, de la manière la plus maîtrisée d’un point de vue du risque et de l’empreinte environnementale, au regard des avantages associés.

Bien évidemment, peu de gens sont enchantés à l’idée de voir s’installer des champs d’éoliennes face à leurs fenêtres, une centrale nucléaire proche de leur village ou des barrages hydrauliques dans leurs fleuves ou rivières.

Le projet Geopulse, dont TLS Geothermics est à l’origine et l’un des porteurs, a également des opposants, que nous connaissons, écoutons et comprenons. Leurs craintes tout à fait légitimes et évoquées dans ce podcast sont entre autres alimentées par les revers d’un projet récent situé en Alsace et le potentiel risque de sismicité induite.

Pourtant, comme le rappelle Mathieu Auxietre (CEO de TLS Geothermics), de nombreuses mesures ont été prises, et les études ont été réalisées afin d’anticiper, réduire et maîtriser le risque de sismicité induite. Comme le souligne également Jean Battaglia (en charge du réseau sismologique d’Auvergne), le risque de sismicité induite « dépend de la manière dont est menée l’exploitation » et du contexte géologique (celui de l’Alsace étant différent de celui de l’Auvergne).

Les aspects environnementaux ont bien entendu également été traités avec beaucoup d’attention (méthode ERC) afin de mettre en place un ensemble de mesures d’évitement, de réduction et de compensation en collaboration étroite avec les experts et le monde agricole, pour préserver la faune et la flore.