Et si l’on posait des capteurs sismiques en Auvergne pour écouter le bruit des vagues dans l’Atlantique Nord ?
C’est fou mais c’est possible !

En effet, les variations de hauteur d’eau liées aux vagues de tempête dans cette région donnent comme des « coups de marteau » sur les fonds marins dont les vibrations se propagent à grandes distances et ont une fréquence bien particulière (0,2 à 1 Hz).

En disposant 300 capteurs sismiques (nodes 1C de Fairfield) durant 1 mois dans une zone de 700 km² orientée dans la NO-SE (direction du bruit), TLS Geothermics a pu enregistrer la propagation de ces ondes vibratoires. L’analyse de ces enregistrements a permis à Sisprobe de réaliser un modèle de vitesse des ondes S : on parle de tomographie de bruits ambiants.

Ici, le modèle de failles construit indépendamment des données géophysiques est superposé à ce modèle de vitesse des ondes S du secteur étudié.